TARIF D > NORMAL 10 € > RÉDUIT 8 € > JEUNE 4 €
À 20H30
« Il y a trois ans de ça, en Baie de Morlaix, j’ai filmé le combat de ma mère contre la maladie. C’est une époque à laquelle j’avais besoin d’arrêter le temps. À défaut d’y arriver j’ai essayé de créer les conditions d’un temps mort. Un temps mort, en sport, c’est une pause dans le temps de jeu pour analyser le temps d’avant et essayer d’influencer le temps d’après. Un temps de prise de conscience.» Avec sa caméra, Jean-Philippe Davodeau a suivi les membres de sa famille. Et puis il a eu la sensation que tout n’était pas dit. Sans doute parce que la démarche amène son lot de pudeur. Pour ramener le théâtre dans le projet, Jean-Philippe a donné la parole aux acteurs du film en se projetant dans leurs univers respectifs (le couple, l’école, la maison de retraite, la marche, la spiritualité), donnant naissance à une forme très originale de théâtre documentaire. S’il est physiquement seul en scène, toute sa famille l’accompagne dans cette histoire dont il par vient à s’affranchir librement pour un travail de création artistique et littéraire d’une justesse incroyable. Un projet accueilli en résidence de création au Vallon.
Ecritures, mise en scène, jeu : Jean Philippe Davodeau / Assistants mise en scène : Juan Pablo Mino et Lola Coipeau Philippe Davodeau – Collectif extra muros
« J’ai la sensation que tout parle ici du temps qu’il fait et du temps qu’il nous reste. Et que c’est la qualité de ce temps, la conscience de ce temps-là qui fait que la mort est l’autre face de la vie. » Jean-Philippe Davodeau