Avec Sèves Brutes, la plasticienne Nathalie Rodach propose un parcours bordelais qui explore une question fondamentale : comment témoigner de tous les mouvements de vie dont notre œil ne peut capter la trace ? Pour y répondre, elle multiplie les matériaux, les médiums et les pistes de lecture, dressant la cartographie d’un univers jusqu’alors invisible.
L’exposition Sèves Brutes s’explore en deux lieux – galerie et musée – et se conjugue en deux temps : le présent à la galerie Arrêt sur l’Image – traces brodées sur le papier avec une installation de 180 dessins à la sanguine assortis de vidéos de l’expérience de Château Palmer – et le passé au madd-bordeaux – fils écarlates emprisonnés dans le verre de pavés qu’elle installe en remplacement de certains dans la cour du musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux.
© nathalie rodach